Bivouaquer à la belle étoile sur des plages et crique désertes fait partie de mes grands plaisirs quand j’en ai l’occasion. Rien de tel que de s’endormir lentement avec le bruit des vagues, le roulis des galets et le soleil rougeoyant qui tire sa révérence. Ce sont toujours des moments qui restent gravés. La nuit étoilée et la très douce température nocturne en mai ou juin finalisent le tableau.
Je ne le systématise pas à chaque fois. Ça dépend où je me trouve et de mes envies. Je le pratique si c’est finalement plus pratique le lendemain matin pour la suite du périple, pour la visite de telle chose ou tel lieu à proximité de la plage justement. Il n’y a pas forcément une chambre à louer à proximité dans le coin.
Ce n’est pas non plus pour faire des économies de voyage mais plutôt pour communier avec cette nature marine côtière que je connais moins, étant plus habitué à des expériences en montagne. Car la mer m’attire aussi.
Le camping sauvage est interdit en Grèce. Soit ! Mais on tolère finalement beaucoup de choses si on ne plante pas sa tente, ce qui est mon cas. Sur l’ile de Gavdos au large de la Crète, il est bien connu que les bivouacs sur les plages idylliques sont tolérés.
En Crète, cela ne me viendrait pas à l’idée de m’installer sur une plage de ville ou village en front de mer. Je le fais uniquement dans des lieux reculés, isolés. Et je m’installe en début de soirée ou juste avant le coucher de soleil.
Des risques ? Non. Qui viendrait m’enquiquiner ? Même si quelques locaux ont pu se douter parfois que j’allais passer la nuit à la belle étoile – et j’en doute -, ils s’en moquent bien. Je n’ai d’ailleurs jamais rencontré qui que ce soit.