Crise archéologique

Pour les passionnés d’archéologie crétoise, visiter actuellement les petits sites archéologiques de l’île relève quasiment de l’impossible. La crise grecque a supprimé tous les budgets liés à leur fonctionnement. Les gardiens ont été les premiers à en faire les frais. Seuls les grands sites archéologiques ont été préservés dans leur intégralité car ils génèrent une activité économique (Cnossos principalement). Des musées archéologiques subissent le même sort, tel celui d’Aghio Nikolaos, dont la fermeture pour rénovation s’éternise depuis des années. La dates d’ouverture a été maintes fois repoussée. La nouvelle date proposée est 2020 ou 2021.

Il y a (ou plutôt, pour le moment il y avait) trois types de sites archéologiques en Crète : Les grands sites, payants, tels Cnossos, Gortyne, Malia, ouverts également hors-saisons ; les petits sites, ouverts généralement uniquement en été, gratuits, avec la présence d’un gardien qui veille le lieu, ferme la barrière quand il part en dans l’après-midi ; et enfin les tous petits sites, d’accès libres, sans gardiens. Il faut juste bien veiller à refermer la grille quand on repart.

Les herbes folles ont envahi la plupart de ces sites fermés. J’ai eu la chance de les visiter ces dernières années avant qu’ils ne ferment définitivement.

Espérons que l’avenir n’oubliera pas tous ces petits lieux chargés d’histoire antique, où d’importants travaux d’études, de recherches et de fouilles, ont été accomplis pendant des décennies par des archéologues et des spécialistes passionnés de nous faire découvrir la richesse de l’archéologie crétoise.

Espérons que ces sites rouvriront rapidement.

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